Film britannique, américain
Date de sortie : 30 novembre 2005
Titre original : Harry Potter and the goblet of fire
Genre : étudiants en danger
Durée : 2h35
Scénario : Steve Kloves, d’après l’œuvre de J.K.Rowling
Photographie : Roger Pratt
Musique : Patrick Doyle
Avec Daniel Radcliffe (Harry Potter), Emma Watson (Hermione Granger), Rupert Grint (Ron Weasley), Brendan Gleeson (Alastor « Fol-Œil » Maugrey), Miranda Richardson (Rita Skeeter), Ralph Fiennes (Lord Voldemort)…
Synopsis : La quatrième année à l'école de Poudlard est marquée par le « Tournoi des trois sorciers ». Les participants sont choisis par la fameuse « coupe de feu » qui est à l'origine d'un scandale. Elle sélectionne Harry Potter alors qu'il n'a pas l'âge légal requis ! Accusé de tricherie, ce dernier sera mis à mal par une série d'épreuves physiques de plus en plus difficiles... (Allociné)
Mon avis : Harry, un sorcier qui vous veut du bien
On ne peut que constater avec ce quatrième épisode que la saga Harry Potter est une franchise qui roule tranquillement sur ses gentils petits rails. Succédant à Chris Colombus (ouf !) et Alfonso Cuaron (dommage !), le britannique Mike Newell réalise ainsi Harry Potter et la coupe de feu. Le défi est plus qu’honorable pour un réalisateur qu’on attendait pas forcément là (en même temps, il est passé de Quatre mariages et un enterrement à Donnie Brasco) : adapter un pavé de près de huit cent pages avec une horde de collégiennes prêtes à vous défigurer si vous touchez à ne serait-ce qu’un cheveu de leur idole absolue.
Le résultat est mitigé : Harry Potter et la coupe de feu ne rend certes pas tout le foisonnement du livre de J.K.Rowling mais reste un divertissement pour enfants de bonne qualité. On commence chez les Weasley (exit les Dursley, c’est pas si mal d’ailleurs) et hop, direction la coupe du monde de Quiditch. Événement un peu bâclé puis on se retrouve à Poudlard pour le tournoi des trois sorciers, où Harry va vite connaître ses premières frayeurs… et ses premiers émois.
En tant que film pour adolescents, Harry Potter et la coupe de feu n’est pas si mal que ça ; comparé à d’autres films pop-corn qui envahissent les écrans pour enfants, c’est même assez bien fichu. L’univers magique du roman est bien rendu, le scénario est solidement bâti malgré quelques ellipses un peu trop faciles. Il faut dire que la tâche était vraiment ardue, ce quatrième épisode étant l’un des plus denses de la série (en tout cas jusque là) ; on a donc ça et là quelques facilités et/ou absurdités qui gâchent un peu le plaisir mais globalement l’adaptation est fidèle et l’illustration cinématographique donne un plus non négligeable. Ça permet par exemple de voir évoluer nos trois petites têtes blondes : depuis l’âge de 10 ans c’est qu’ils ont grandit les bambins.
Et c’est d’ailleurs une bonne nouvelle, puisque Daniel Radcliffe commence, avec Harry Potter et la coupe de feu, à affiner son jeu, Emma Watson s’en tire plutôt bien et Rupert Grint est enfin un peu moins insupportable qu’avant (enfin faut dire qu’on le voit moins). Au petit jeu des acteurs qui viennent faire un caméo (voire plus si affinités), l’exquise Miranda Richardson incarne une Rita Skeeter plus vraie que nature tandis que Brendan Gleeson s’amuse comme un petit fou dans son rôle de professeur foldingue. Les intrigues sentimentales freinent un peu l’action mais on peut aussi s’amuser devant la balourdise des gamins. En somme, un épisode de plus dans la série très lucrative des Harry Potter, qu’on apprécie gentiment sans forcément attendre impatiemment le cinquième épisode (ce qui différencie les films des livres, d’ailleurs).
Ma note : **