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Diana (2013) Olivier Hirschbiegel

par Neil 28 Septembre 2013, 05:14 2010's

Fiche technique
Film britannique
Date de sortie : 2 octobre 2013
Durée : 1h48
Genre : dernier amour
Scénario : Stephen Jeffreys
Image : Rainer Klausmann
Musique : David Holmes
Avec Naomi Watts (Diana), Naveen Andrews (Hasnat Khan), Geraldine James (Oonagh Toffolo), Douglas Hodge (Paul Burrel), Juliet Stevenson (Sonia), Charles Edwards (Patrick Jephson)...


Résumé : 1er septembre 1995 : la Princesse de Galles et le docteur Hasnat Khan sont présentés l'un à l'autre par Oonagh Toffolo, amie de Diana, au Royal Brompton Hospital de Londres. Officiellement séparée du Prince Charles depuis décembre 1992, Diana a connu plusieurs aventures amoureuses décevantes. Alors qu'elle s'interroge sur le sens à donner à sa vie, elle s'éprend du chirurgien pakistanais et, pour une fois, parvient à garder quelques temps secrète leur liaison.

Mon avis : comme une petite bougie dans la tempête médiatique

Film de producteurs, Diana n'a pu réellement commencer à se mettre en branle que lorsque les résultats de l'enquête sur le décès de Diana Spencer, morte il y a seize ans, ne furent rendus publics. En 2008 le grand public a ainsi pu entendre parler de Hasnat Khan, ce médecin d'origine pakistanaise dont la Princesse de Galles était éprise. Les médias n'avaient jusqu'alors peu mentionné cet homme, concentrant leurs articles sur Dodi Al-Fayed, avec qui elle était partie en vacances avant d'arriver à Paris. Pourtant depuis quelques années c'est avec cet inconnu que Diana coulait des jours heureux, loin du protocole royal mais restant pourtant toujours, en solitaire, sous le feu des projecteurs. Le public retient des images d’elle en Afrique ou en Asie, et son engagement pour la lutte contre les mines antipersonnelles.

En allant au Royal Brompton Hospital, la Princesse de Galles rencontre Hasnat Khan, brillant cardiologue. Elle est immédiatement attiré par cet homme qui ne lui accorde pas toute l'attention que le reste du monde semble lui vouer. Elle le recroise à l'hôpital et lui avoue son penchant pour ces lieux où elle sent qu'elle peut être utile. Il lui propose alors de lui faire visiter l'établissement et une sincère complicité unit ces deux êtres que tout oppose. Diana lui suggère fortement de la recontacter, et Hasnat se retrouve inviter au palis royal pour un dîner. Ne sachant pas quoi préparer, Lady Di rate son repas et commande un hamburger pour son invité. Ils finissent la soirée en regardant un match à la télévision, et le cardiologue regagne ses pénates après un baiser furtif.

Ce qui finit par desservir complètement Diana c'est sa conclusion, absolument ratée et que l’on peut légitimement qualifier d’inutile. Non pas que le film fut excellent avant cet épilogue fâcheux, mais il se tenait peu ou prou. Bien sûr, le ridicule n'était pas loin, comme dans ce gros plan malheureux sur une bougie qui s'éteint alors que la Princesse s'endort. Mais la photographie, fruit d’un travail régulier du réalisateur avec le chef opérateur Rainer Klausmann, est élégante, l'interprétation des acteurs ne démérite pas et la mise en scène d'Olivier Hirschbiegel tient le coup. Après, le film est hiératique, mais on a l'impression qu'on ne pouvait pas vraiment faire autrement avec un tel sujet. C'est un peu comme The lady de Luc Besson, qui sans être un mauvais film ne casse pas trois pattes à un canard.

Tout du moins Diana est-il bien documenté. Les producteurs et réalisateurs ont travaillé leur sujet et mettent en lumière des aspects moins connus de cette histoire pourtant surmédiatisée. Le personnage même de Diana possède ses aspérités et même si l'on a parfois l'impression que certaines de ses actions frisent la caricature (quand par exemple elle se conduit comme une gamine amoureuse, ce qu’elle était peut-être après tout mais ça ne colle pas vraiment), tout du moins est-elle également parfois montrée comme la manipulatrice qu'elle savait être. Et là encore, on sent que Naomi Watts a bien travaillé son rôle et même si elle est parfois trop dans la performance on peut lui accorder une sincère ressemblance avec son modèle. Le reste fait partie de l'Histoire récente, et peut donc comme toujours être sujet à caution : ce n’est pas l’actualité récente qui le contredira.

Ma note : *

Diana (2013) Olivier Hirschbiegel
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commentaires
C
<br /> Je n'ai vraiment pas été convaincu par ce film.<br />
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N
<br /> <br /> Non moi non plus en fait : plus j'y pense et moins je l'aime<br /> <br /> <br /> <br />
W
<br /> Une romcom plus qu'un biopic...<br />
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N
<br /> <br /> Arf je deviens vieux... il a fallu que j'aille sur Internet pour comprendre le mot "romcom". Cela dit, en effet, tu as tout à fait raison.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Oh putain on se croirait chez Phil Siné ici, les bds de mongolien en moins.<br />
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N
<br /> <br /> Oh la la comment je suis cassé... Je vois que ton niveau de vannes n'a pas épassé le stade anal version "Brice de Nice"...<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Bonjour Neil, pas tentée du tout par ce film. Diana n'est pas un personnage qui m'intéresse plus que cela et ses amours clandestines me laissent assez indifférentes. Bonne journée.<br />
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N
<br /> <br /> Bonjour Dasola, je trouve que le personnage de Diana est intéressant dans ses failles. Mais le film n'a pas beaucoup de finesse, ce qui est dommage. Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />

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