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Source code (2011) Duncan Jones

par Neil 5 Mai 2011, 06:37 2010's

Fiche technique
Film américain
Date de sortie : 20 avril 2011
Genre : sauvage de monde
Durée : 1h33
Scénario : Ben Ripley
Image : Don Burgess
Musique :Chris Bacon
Avec Jake Gyllenhaal (Colter Stevens), Vera Farmiga (Colleen Goodwin), Jeffrey Wright (Le docteur Rutledge), Michelle Monaghan (Christina Warren), Michael Arden (Derek Frost), Susan Bain (L‘infirmière)…

Synopsis : Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord. Il se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental… (allocine)

Mon avis : La réalité est ailleurs

Quand j‘étais petit, j‘étais un Jedi je regardais régulièrement Code Quantum. J’adorais ce principe d’un gars coincé dans une réalité parallèle et qui doit sauver des gens pour leur éviter des ennuis fâcheux. C’est un peu ce qui se passe dans Source code : Jake Gyllenhaal (prononcez Yillen Houlah Hey) est un peu la version moderne de Scott Bakula : étonnant, non ? Je sais pas où le fils de David Bowie (oui je sais je suis très people) a trouvé cette idée mais j’aime bien ça. C’est une façon judicieuse de parler de destin et de hasard tout en fournissant matière à un film de science fiction à effets spéciaux spectaculaires.

Quand Colter Stevens se réveille, il se retrouve dans la train avec la bouche pâteuse. La jeune femme en face de lui, Christina, commence à lui parler comme s’ils se connaissaient tandis qu’une passagère renverse du café sur ses chaussures. Seulement il y a un petit problème : Colter ne se souvient absolument pas de Christina et ne sait pas ce qu’il fait ici. Il a le temps de descendre du train pour prendre l’air et quand il revient à sa place le train repart. Quelques minutes plus tard une énorme explosion se produit et le train déraille. C’est alors que Colter reprend ses esprit : il se trouve dans une capsule confiné et une jeune militaire lui demande si tout s’est bien passé.

On est balloté avec Source code entre du très bon et du très mauvais, à l‘image des différentes temporalités qui nous sont proposées. Tout d’abord on a cette histoire de train qui déraille et de héros qui doit tout faire pour l’en empêcher. Dynamique de film catastrophe efficace malgré un whodunit bébête (même moi j’ai toute de suite compris qui était le coupable, c’est vous dire) et des motivations expédiées en deux temps trois mouvements. Mais qu’importe, on marche grâce à ces retours en arrières incessants qui rythme parfaitement l’action.

Va-t-il réussir à sauver le monde en huit minutes, tout en draguant sa voisine et en réglant ses conflits paternels ? C’est amusant, et puis bon c’est Jake Gyllenhaal donc il peut nous faire gober n’importe quoi (Jake, si tu me lis…). C’est paradoxalement quand Source code commence à nous expliquer le pourquoi du comment que le film devient moins intéressant. À ce moment l’intrigue se concentre plus sur la partie militaire, sans véritable enjeu si ce n’est de nous montrer Vera Farmiga, qui est tout de même plus intéressante que Michelle Monaghan.

En plus à partir de ce moment le destin de Colter commence à vaciller mais  on a du mal à s’y attacher. Vu que les personnages meurent et reviennent on se demande bien pourquoi ils devraient être ménagés. Et puis leur histoire d’amour qui sort du chapeau en moins de dix minutes on n’y croit pas. C’est là qu’une fin pathétique avec violons et bons sentiments achève de nous dégoûter. Seulement surprise, Source code n’est pas fini, et c’est là qu’il redevient intelligent. En résumé on est balloté mais on a du grand spectacle et du Jake Gyllenhaal : j’achète.


Ma note : *

Source code (2011) Duncan Jones
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commentaires
D
<br /> <br /> Je vais rester prudent :-) Je ne te le déconseille pas. Le film m'a laissé de marbre mais je peux croire que je suis passé à côté (ce que je ne crois pas toujours !). Et puis je<br /> dois pas avoir envie d'être indulgent avec un n-ième "fils de"...<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Ok, bon je le verrai alors peut-être si j'en ai l'occasion : disons qu'il ne sera peut-être pas en tête de ma pile ;)<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> J'avais vu Moon dont beaucoup disaient le plus grand bien, et j'étais déjà passé à côté (si tant est que). Celui-là, je n'ai pas pu me résoudre à le voir, et je me sens maintenant inviter à<br /> économiser le rattrapage DVD.<br /> <br /> <br /> (Alors, comme ça, on craque pour Jake... N'avons-nous pas tous nos petites faiblesses :-) )<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Ah donc tu me déconseillerais Moon... je le note.<br /> Voui, j'avoue que le petit Jake me fait craquer, je suis une midinette lol<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Assez d'accord avec toi.<br /> <br /> <br /> Personnellement le scénario cafardeux entre réalité parrallèle et philosophie cantique... très peu pour moi ! Je n'ai jamais été fan des séries TV de science-fiction.<br /> <br /> <br /> Et là, j'y ait pas cru non plus, et l'absence de réel suspens m'a un peu dérangé.<br /> <br /> <br /> Après il y a quand même de bons moments, on ne s'ennuie pas vraiment et Jake Gyllenhaal est encore très bon et attachant. C'est quand même peu pour tout un film :D .<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Il faut se préter à l'idée de base, un peu tirée par les cheveux. Après on passe un bon moment vite oublié je pense.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Mdr !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> ^^<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Même si Jake te lis, je pense que tu as perdu toute chance au moment où tu t'es foutu de son nom <br /> <br /> <br /> Sinon, je suis content que ton avis soit, comme le mien, partagé sur le film. Même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. Perso j'ai préféré la fin poétique des derniers moments rêvés de la vie<br /> de Colter (même si ça fait un peu cliché romantique à deux balles) au retournement de situation "on vous a dis tout le long que c'était pas possible, réfléchissez pour savoir comment une telle<br /> fin est possible".<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Roooo, je me fous pas de son nom : je mets un lien où il le prononce très très bien, c'est pour mieux apprendre à le connaître ;o)<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> On ne s'ennuie pas, mais j'ai trouvé que le scénario manquait de finesse...<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> Oui, tu as raison. Un bon moment à passer mais peut mieux faire.<br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Salut, moi, je n'ai pas boudé mon plaisir. J'ai passé un très bon moment avec Colter-Sean (Jake, si tu me lis) et tant pis si ce n'est pas un chef d'oeuvre. Marco.<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Passer un bon moment avec Jake en même temps... le rêve :p <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Duncan Jones, fils de David Bowie, auteur de Moon, que tout le monde affecte aujourd’hui d’avoir vu (et<br /> apprécié), alors qu’il n’a été projeté en France qu’au Festival international du film fantastique de Gérardmer, avant une sortie directe en DVD, reprend ici le principe d’Un jour<br /> sans fin, d’Harold Ramis. Avec moins de bonheur, cependant. Cette forme de récit semblait pourtant parfaitement adaptée à un thriller. Mais le réalisateur hésite entre les genres. Ainsi,<br /> après quelques scènes d’action moyennement convaincantes, dont on retiendra surtout qu’elles sont illustrées par des effets spéciaux d’une pauvreté évoquant les téléfilms catastrophes diffusés le<br /> dimanche après-midi sur les chaînes de la TNT (médiocrité d’autant plus criante que le spectateur à tout le loisir d’analyser les défauts d’une séquence qui lui est proposée selon différents<br /> point de vue, avec seulement quelques variantes), le film s’embourbe-t-il peu à peu dans une intrigue sentimentale aussi peu émouvante qu’improbable. Quant aux considérations philosophiques, de<br /> toute évidence elles intéressent peu le rejeton de Bowie. Ou elles le dépassent. Quoi qu’il en soit, on reste très en surface des questions que son histoire soulève. L’interprétation ne relève<br /> guère l’intérêt de Source code. A force de passer son temps à se réveiller, Jake Gyllenhaal donne l’impression d’être atteint de la maladie de Gélineau. L’état réel<br /> dans lequel se trouve son personnage peut toutefois expliquer son jeu (sans vouloir trop en dire, disons qu’il est assez proche de celui de Joe Bonham...). Michelle Monaghan n’est<br /> pas plus à son avantage. Mais il est vrai que son rôle est assez ingrat, devant rejouer plusieurs fois la même scène, tout en restant dans l’ignorance -contrairement à son partenaire- des<br /> enjeux… Bref, Source code n’est qu’un blockbuster sans âme, même s’il veut se donner des airs de film d’auteur. Une grande mode depuis Inception…<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Ouh, ça casse....<br /> Bon, je suis pas aussi dur mais effectivement le film n'est pas un chef d'oeuve...<br /> <br /> <br /> <br />

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