Fiche technique
Film américain
Date de sortie : 20 avril 2011
Genre : sauvage de monde
Durée : 1h33
Scénario : Ben Ripley
Image : Don Burgess
Musique :Chris Bacon
Avec Jake Gyllenhaal (Colter Stevens), Vera Farmiga (Colleen Goodwin), Jeffrey Wright (Le docteur Rutledge), Michelle Monaghan (Christina Warren), Michael Arden (Derek Frost), Susan Bain (L‘infirmière)…
Synopsis : Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord. Il se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental… (allocine)
Mon avis : La réalité est ailleurs
Quand j‘étais petit, j‘étais un Jedi je regardais régulièrement Code Quantum. J’adorais ce principe d’un gars coincé dans une réalité parallèle et qui doit sauver des gens pour leur éviter des ennuis fâcheux. C’est un peu ce qui se passe dans Source code : Jake Gyllenhaal (prononcez Yillen Houlah Hey) est un peu la version moderne de Scott Bakula : étonnant, non ? Je sais pas où le fils de David Bowie (oui je sais je suis très people) a trouvé cette idée mais j’aime bien ça. C’est une façon judicieuse de parler de destin et de hasard tout en fournissant matière à un film de science fiction à effets spéciaux spectaculaires.
Quand Colter Stevens se réveille, il se retrouve dans la train avec la bouche pâteuse. La jeune femme en face de lui, Christina, commence à lui parler comme s’ils se connaissaient tandis qu’une passagère renverse du café sur ses chaussures. Seulement il y a un petit problème : Colter ne se souvient absolument pas de Christina et ne sait pas ce qu’il fait ici. Il a le temps de descendre du train pour prendre l’air et quand il revient à sa place le train repart. Quelques minutes plus tard une énorme explosion se produit et le train déraille. C’est alors que Colter reprend ses esprit : il se trouve dans une capsule confiné et une jeune militaire lui demande si tout s’est bien passé.
On est balloté avec Source code entre du très bon et du très mauvais, à l‘image des différentes temporalités qui nous sont proposées. Tout d’abord on a cette histoire de train qui déraille et de héros qui doit tout faire pour l’en empêcher. Dynamique de film catastrophe efficace malgré un whodunit bébête (même moi j’ai toute de suite compris qui était le coupable, c’est vous dire) et des motivations expédiées en deux temps trois mouvements. Mais qu’importe, on marche grâce à ces retours en arrières incessants qui rythme parfaitement l’action.
Va-t-il réussir à sauver le monde en huit minutes, tout en draguant sa voisine et en réglant ses conflits paternels ? C’est amusant, et puis bon c’est Jake Gyllenhaal donc il peut nous faire gober n’importe quoi (Jake, si tu me lis…). C’est paradoxalement quand Source code commence à nous expliquer le pourquoi du comment que le film devient moins intéressant. À ce moment l’intrigue se concentre plus sur la partie militaire, sans véritable enjeu si ce n’est de nous montrer Vera Farmiga, qui est tout de même plus intéressante que Michelle Monaghan.
En plus à partir de ce moment le destin de Colter commence à vaciller mais on a du mal à s’y attacher. Vu que les personnages meurent et reviennent on se demande bien pourquoi ils devraient être ménagés. Et puis leur histoire d’amour qui sort du chapeau en moins de dix minutes on n’y croit pas. C’est là qu’une fin pathétique avec violons et bons sentiments achève de nous dégoûter. Seulement surprise, Source code n’est pas fini, et c’est là qu’il redevient intelligent. En résumé on est balloté mais on a du grand spectacle et du Jake Gyllenhaal : j’achète.
Ma note : *