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Le hobbit : un voyage inattendu (2012) Peter Jackson

par neil 10 Décembre 2012, 06:12 2010's

Fiche technique
Film néo-zélandais
Date de sortie : 12 décembre 2012
Titre original : The hobitt : An unexpected journey
Genre : quête légendaire
Durée : 2h45
Scénario : Fran Walsh, Philippa Boyens et Guillermo Del Toro, d'après l’œuvre de J.R.R. Tolkien
Image : Andrew Lesnie
Musique : Howard Shore
Avec Martin Freeman (Bilbon Saquet), Ian McKellen (Gandalf le Gris), Cate Blanchett (Dame Galadriel), Richard Armitage (Thorin Écu de chêne), Hugo Weaving (Seigneur Elrond), Christopher Lee (Saroumane le Blanc)...

Résumé
 : Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu de chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des araignées géantes, des Métamorphoses et des Sorciers.

Mon avis
: ainsi débuta l'aventure

Le désir de réaliser Le hobbit : un voyage inattendu n'est pas venu à Peter Jackson immédiatement. À partir de 2001, il se lance dans l'épopée du Seigneur des anneaux, qui le laissera épuisé jusqu'en 2003. Entre temps son troisième volume, Le retour du roi, aura glané les onze Oscars pour lesquels il était nommé. Les années passèrent et Peter Jackson eut envie de se lancer dans un autre projet ambitieux, l'adaptation d'un autre roman de John Ronald Reuel Tolkien, Bilbo le hobbit. L’écriture du scénario débute, avec ses collaborateurs traditionnels (dont son épouse Fran Walsh) mais il ne songe pas à le mettre en scène. Puis il se ravise et décide de réaliser lui-même les trois volets, qui feront intervenir nombre de personnages présents dans la trilogie initiale. L'histoire est antérieure de soixante ans au premier récit et pose les bases de la mythologie.

Dans Erebor, une forteresse bâtie au cœur d'une montagne, l'opulence règne au royaume des nains. Tous s'activent ardemment pour faire prospérer l'or et offrir au roi Thror tout le respect que son rang mérite. Celui-ci a un fils, Thraïn, et un petit-fils, Thorin, mais un jour toute cette richesse accumulée va lui faire perdre la raison. Le royaume périclite alors doucement tandis qu'une menace se profile : le tonnerre gronde et le ciel s'obscurcit. C'est alors qu'un dragon vient semer le trouble, emportant tout sur son passage et faisant fuir tous les habitants. Les elfes regardent le désastre de loin, sans intervenir, au grand dam de Thorin qui leur demande de l'aide. Plus tard, la troupe errante des nains va devoir combattre face à des Orques terrifiants qui prennent vite le dessus, tuant le père et le grand-père de Thorin.

Une fois de plus, Peter Jackson réalise avec Le hobbit : un voyage inattendu un tour de force. Techniquement, le film est assez bluffant. S'aidant des nouvelles techniques de 3D disponibles, il nous offre un grand spectacle ébouriffant et totalement maîtrisé. Les séquences impressionnantes s'accumulent – on retient en particulier les montagnes qui prennent vie ou bien le combat final avec les gobelins – et le relief est mis en valeur de façon exceptionnelle. Alors oui, c'est avec ce genre de film qu'on se rend compte à quel point le numérique devient incontournable dans les films à grand spectacle.

Mais lorsqu'il est si brillamment employé on n'a plus qu'à profiter pleinement du spectacle. Les moindres détails des costumes, des décors et de la musique sont étudiés, afin de servir l'histoire qui nous emporte encore une fois. Il faut dire que le matériau de base du Hobbit : un voyage inattendu est assez exaltant. Quand on pense que Tolkien a commencé à écrire cette histoire en ne pensant qu'à divertir ses enfants, on ne peut que s'incliner. Pour qui apprécie l'univers du Seigneur des anneaux, c'est un plaisir de se replonger dans le royaume de la Comté ou de Fondcombe.

D'autant que Peter Jackson ne trahit pas les écrits, bien au contraire. De plus, non seulement il nous fait des clin d’œil amusants en gardant certains des piliers de sa première trilogie, mais en plus il renouvelle son casting avec un bon nombre de têtes qu'on ne connaît pas forcément très bien, et qui viennent pour bon nombre de la télévision. Les acteurs du Hobbit : un voyage inattendu (l'univers qu'il nous décrit est majoritairement masculins) s'avèrent assez convaincants, en grande partie puisqu'ils sont très bien dirigés. Bref, on en redemande.

Ma note : ****

Le hobbit : un voyage inattendu (2012) Peter Jackson
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commentaires
M
<br /> Pas vraiment de suprise; mais un bon divertoissement. Mention spéciale à Freeman pour son interprétation du Hobbit et à Ermitage pour celle du chef des Nains.<br />
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N
<br /> <br /> Oui c'est ça. Un très bon divertissement même, je dirais.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Je dis non !<br /> <br /> <br /> C'est très loin de la trilogie initiale, c'est enfantin, caricatural, artificiel, sans saveur.<br /> <br /> <br /> Grosse déception, car il y avait matière à rendre un hommage à la trilogie initiale, et Jackson s'est contenté d'en faire une pâle "suite"..<br />
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N
<br /> <br /> Je ne suis pas du tout d'accord. Si c'est enfantin c'est que le livre de Tolkien l'est. Et Jackson truffe son film de références au Seigneur des anneaux, ainsi<br /> qu'au Silmarillion. Je n'ai pas du tout été déçu.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Tu notes généralement très bien les films gays. Coïncidence pour le Hobbit ou réelle cohérence ?<br />
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N
<br /> <br /> Et pourtant dans le film il n'y a pas un seul gang bang de nains avec des hobbits<br /> <br /> <br /> <br />

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