
Fiche technique
Film britannique
Genre : fantaisie de Beatles
Durée : 1h25
Scénario : Al Brodax, Jack Mendelsohn, Lee Minoff, Erich Segal
Musique : George Harrison, John Lennon, Paul McCartney et George Martin
Directeur de la photographie : John Williams
Avec George Harrison (George), John Lennon (John), Paul Mc Cartney (Paul), Ringo Starr (Ringo)…
Synopsis : Dans ce dessin animé révolutionnaire, les Beatles, tel Zorro, volent au secours des habitants du royaume de Pepperland, attaqués par les forces du mal qui veulent supprimer la joie et la musique. (allocine)
Mon avis : peace and love, man
Pour leur troisième incursion cinématographique après Help et A hard day’s night (quatrième en comptant Magical mistery tour), The Beatles nous emmènent avec Yellow submarine dans un trip psychédélique à la fois naïf et surréaliste. Ils font appel au réalisateur canadien de dessins animés George Dunning pour concocter une animation rythmée par les chansons du désormais célèbre album Yellow submarine.

L’histoire de Yellow submarine est basique, on peut la résumer à des méchants (les Blue Meanies), qui veulent transformer le beau et chamarré pays de Pepperland en l’unifiant tout en bleu (pour ne pas dire gris) et en bannissant toute forme de musique. Heureusement que les Beatles vont être appelés à la rescousse pour sauver ce paradis sur terre.
Enfin, ça ce n’est que le début de Yellow submarine. Parce qu’à partir du moment où le vieux chef d’orchestre de Pepperland réussit à trouver les quatre garçons dans le vent, inutile de vous dire que tout part en vrille. Les péripéties de nos bons vieux Beatles vont dans tous les sens et ne sont semblent-ils là que pour illustrer les morceaux musicaux.

Mais ne voyons pas non plus Yellow submarine comme un simple trip sous acide complètement barré. Les Beatles ont tout de même le bon goût d’y ajouter quelques petites pistes de réflexion certes très simplistes et bercées de la naïve idéologie du « flower power » mais surtout d’un humour et d’un second degré salvateurs. John, Paul, George et Ringo n’hésitent pas à s’auto-parodier et à lancer quelques références plutôt marrantes. Tout ça n’est qu’un divertissement bien fantaisiste mais agrémenté de dessins très originaux aux couleurs criardes et surtout accompagné d’une musique qu’on ne se lasse pas de réécouter.
Ma note : ***